[Like&Share] Les Elles de : Julie BULLIER

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« J’ai crée mon compte afin de pouvoir trouver d’autres personnes atteintes par les angiomes.
J’étais loin de me douter que la création de celui-ci deviendrait une magnifique aventure.
Qui permet à la fois d’être heureuse, d’aider autour de moi, de vivre des projets complétements dingues et de faire de fabuleuses rencontres au quotidien ! »
— La fille qui a des tâches

Qui est Julie BULLIER

Julie est née avec des taches de naissance, ou angiomes, sur 70% de la surface de son corps. Surnommée "La fille qui a des taches" au collège, elle a décidé d'apprendre à les accepter, à les aimer, et à en faire une force. Aujourd'hui, elle veut aider les autres à suivre le même chemin.


Vivre sa différence jeune : le harcèlement scolaire

Lorsqu'on naît différent, on ne le découvre qu'au contact des autres. Julie est née avec le corps recouvert d'angiomes, mais ne s'est jamais sentie différente chez elle. "Cela n'a jamais été un sujet à la maison, avec mes parents, mes frères et sœurs, on n'en parlait pas". C'est à l'école qu'elle a appris qu'elle ne ressemblait pas à toutes les petites filles.

Affublée de dizaines de surnoms à l'école primaire, puis au collège, elle confie avoir été victime de harcèlement scolaire. Durant cette période douloureuse, celle qui a été surnommée "la fille qui a des taches" se cache. Au lycée, plutôt que de continuer à fuir les regards et les moqueries, elle choisit de les attirer en devenant "le trublion de la classe, celle qui avait plein d'amis".

Mais ce n'est qu'un masque de façade, car Julie ne s'aime toujours pas. Ce n'est qu'en entrant dans l'âge adulte qu'elle entame le long chemin vers l'acceptation de soi.

Apprendre à aimer ses angiomes et à les trouver beaux

Après ses études, Julie décide de partir à l'aventure et se fait embaucher dans une chaîne de clubs de vacances célèbre. Durant dix ans, elle vit en communauté, s'amuse, se sent inclue. Elle rencontre un homme avec lequel elle se met en couple. Ce dernier ne lui demande pas d'où viennent ses angiomes.

Pour Julie, c'est un premier moment décisif. "Il m'a dit, 'toi tu es rose, moi je suis noir, point final', et j'ai commencé à me regarder différemment dans la glace. Je voyais mes petits bourrelets mais plus tellement mes angiomes."

La naissance de La Fille qui a des taches

Julie se lance alors sur Instagram avec un compte au nom symbolique : La Fille qui a des taches. Ce surnom qu'elle détestait adolescente, elle va le transformer en fierté sur @lafillequiadestaches.

Toutes les épreuves qu'elle a traversées, toutes les étapes essentielle de cette prise de conscience et de confiance, elle les partage à cœur ouvert. "Il y a plein de choses essentielles, notamment d'écrire chaque jour sur un miroir 'tu es belle, ou tu es beau', c'est si facile de l'oublier." Pour Julie il faut aussi s'entourer de gens positifs, et prendre conscience "qu'on est toujours beau pour quelqu'un."

Et elle ne compte pas se limiter aux plateformes sociales. Julie vient de quitter son emploi pour se lancer dans un projet pédagogique d'envergure. Elle lancera bientôt son "tache-tache tour", une tournée de prévention dans les écoles pour discuter harcèlement scolaire, body shaming et acceptation de soi.

Source : Par Loïse Delacotte

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