CONFERENCE FILM-DOCUMENTAIRE WAX IN THE CITY

images.jpg

CONFERENCE FILM-DOCUMENTAIRE


Conférence sur le film-documentaire “WAX IN THE CITY”qui s’est tenue le 25 février à l’amphithéâtre de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne.
Explorer le monde est un rêve qui enrichit nos souvenirs. Découvrir et s’ouvrir à de nouveaux horizons restent une richesse qui affermit notre vision du monde pour donner vie à des projets ou des témoignages sur l’histoire d’une culture.

De Paris à Dakar, de Cotonou à Abidjan…Une invitation au voyage sous l’oeil attentif et attentionné du réalisateur Elie Séonnet et l’objectif de sa caméra. A ses cotés, le temps du film-documentaire, Flora Coquerel, miss France 2014, revêt le manteau de Globe-reporter.
Le carnet de voyage de Flora Coquerel, qui nous guide sur les terres de ses ancêtres à la découverte des origines du Wax et des tissus traditionnels. Car pas besoin d’être un artiste ou un grand auteur pour parler avec le coeur.

L’Afrique c’est Chic, L’Afrique fait Vivre l’industrie du textile

Riche par son paysage, son art et par ses matières nobles utilisées pour la fabrication de tissus de qualité exportés, à ce jour, à travers le monde.
Valoriser des Terres méconnues, faire connaitre des ouvrières, des commerçants ou des artisans, ou bien mettre en lumière des Afro-designers ou blogueuses (tel que Youssouf FOFANA créateur de la marque Maisons Château Rouge implanté à Paris, Shade Affogbolo fondatrice de Nash Prints, Maureen Ayité de la marque Nanawax, Chayet Chiénin du blog Nothing But the Wax , Elie Kuame styliste ivoiro-libanais de la marque Elie Kuame Couture qui utilise généralement dans ses créations d’autres tissus africains, Loza Maléombho créatrice ivoirienne révélée par une de ses creations portée par la chanteuse Beyoncé dans son clip “Formation” et Adama Ndiaye connue en tant qu'Adama Paris, nom de la marque qu'elle a créée, est née à Kinshasa. Elle est une styliste, créatrice de mode sénégalaise. Elle est à l'origine de plusieurs événements internationaux dont la Black Fashion Week qui se déroule à Prague, Bahia, Paris et Montréal depuis 2010). Ce documentaire nous apprend à apprécier le savoir-faire, l’art de la mode et de la culture pour ainsi porter un jugement différent sur la provenance de ses tissus sans frontière.

Voir , regarder et voyager nous inspirent à rêver et créer.
Il est possible de profiter de ce documentaire remarquable pour sensibiliser le public à comprendre mais aussi s’intéresser à ses matières qui vous habillent aujourd’hui.

Bon Baiser de Stand Up Wak’Up !

Note : 8/10

INSTAGRAM : https://www.instagram.com/waxinthecity_film
Facebook du film : https://www.facebook.com/waxinthecityfilm


Le wax, trait d’union interculturel 

Symbole de savoir-faire multiculturels, le wax est empreint d’histoire et de traditions

Le wax est un tissu en coton, imprimé des deux côtés grâce à un système de cire (wax en anglais) qui lui a donné son nom.

Il habille aujourd’hui des millions d’africains, mais d’où vient donc ce tissu ?

Si le wax est fortement associé à l’Afrique, ses origines seraient pourtant indonésiennes.

A la fin du 19e siècle, les colons anglais et hollandais découvrent la méthode d’impression des batiks javanais à l’aide de la cire. Ils s’en inspirent pour imprimer des motifs très colorés sur des étoffes de coton qui séduisit rapidement les Européens.

Les soldats ghanéens qui combattent pour la force coloniale hollandaise furent également conquis par ces nouveaux imprimés d’excellente qualité. Une fois leur mission achevée, ils font voyager le wax jusqu’en Afrique, où il connait très vite un grand succès.

Les Hollandais se lancent alors dans une production massive, qui transite par le Ghana pour être revendue dans toute l’Afrique.

Dès les années 1960, le Ghana cherche à concurrencer le wax hollandais par la création d’usines locales et une augmentation considérable des droits de douane. De nombreux pays africains suivent cet exemple et se mettent alors à fabriquer leur propre wax.

Son mode de fabrication

La fabrication du wax provient donc du mélange de techniques d’origines indonésiennes, hollandaises et ouest-africaines.

Elle reprend la technique du batik traditionnel, mais de façon mécanique : une réserve de cire est appliquée dans les interstices de 2 rouleaux de cuivre ‘sculptés’ selon les motifs à appliquer. L’étoffe, ainsi protégée par des motifs de cire est trempée dans une teinture à l’indigo, puis exposée à l’air. Les couleurs secondaires sont ensuite appliquées à la main ou imprimées directement avec des planches. Cette technique d’impression permet à l’étoffe de baigner dans la teinture, le wax est aussi éclatant au recto qu’au verso, sans envers, ne déteint pas et ses couleurs ont une tenue exceptionnelle.

Source : tissusdumonde.wordpress.com / wikipédia